Voici quelques exemples de réalisations avec cet émail vert lichen:
Pour obtenir cet émail vert lichen tressaillé, mon point de départ était mes premières recherches avec la cendre de chêne, grâce à laquelle j’ai obtenu un émail tressaillé transparent. Je décide de conserver cette même base et d’y ajouter des oxydes métalliques de cuivre en différentes proportions:
Nous retrouvons le tressaillage obtenu et nous obtenons de surcroît une couleur verte. Nous pouvons remarquer cependant un émail très coulant. Pour rendre l’émail moins coulant, j’augmente le taux de cendre (en haut), puis j’augmente le taux de nepheline Syenite (syénite néphélinique ?) (en bas). Le résultat est déroutant:
Il semble n’y avoir aucune différence entre ces essais… J’abandonne donc le changement de constitution de l’émail. En partant de ma recette du milieu, j’essaye d’appliquer cet émail sur une pièce plus importante:
Le côté positif est que je retrouve la couleur et le tressaillage. Le côté négatif: l’émail est très coulant et a l’air très impacté par l’épaisseur puisque nous pouvons observer en haut de la pièce des zones non émaillées. L’émaillage de cette pièce a été réalisé au pinceau, d’où les différences importantes sur la pièce.
Il me parait primordial de tester l’épaisseur de cet émail (lien pour construire un petit outil pour mesurer l’épaisseur de l’émail) :
Nous pouvons observer, comme pour mon émail transparent tressaillé, un émail coulant quand il est posé épais. L’échantillon idéal se situe entre l’échantillon 2 et 3.
Comme pour la version transparente de cet émail, nous pouvons davantage mettre en évidence les craquelures dues au tressaillage. Pour cela, nous procédons à l’ajout d’encre de chine qui va s’infiltrer dans les craquelures.
Ici un échantillon en gros plan:
et son verso avec de l’encre de chine: