Voici quelques pièces avec cet émail:
Pour trouver cet émail rouge antique, je suis parti de mon émail rouge d’huile.
J’y ai ajouté différents oxydes à différentes concentrations et le mélange avec la cendre d’os dans différentes proportions a abouti à ceci:
L’échantillon avec la concentration la plus élevée de cendre d’os (à droite) a retenu mon attention. On peut observer un joli rouge avec des reflets pailletés d’or.
Gros plan:
J’essaye cet émail sur une grande pièce:
C’est une réussite! (en tout cas pour moi !) Je décide de le nommer rouge antique! Ce nom lui va bien.
A la suite de cela, je teste l’émail sur d’autres pièces et, malheureusement, c’est un échec:
En observant ces pièces, je constate que le résultat escompté se situe aux endroits où l’émail est plus épais! Je décide de procèder à de nouveaux essais: tester mon émail avec différentes épaisseurs. Cet échec m’a incité à faire de même avec tous mes émaux afin d’aboutir à une meilleure maîtrise lors de son application, et à construire (ou faire construire, merci Papa! 😉 ) un petit outil fort pratique (Voir ici la fabrication de l’outil).
On observe de suite qu’avec une faible épaisseur, le résultat n’est pas à l’attendu. L’échantillon du mileu nous apporte la solution quant à l’épaisseur à poser sur le tesson.