Voici quelques pièces avec cet émail:
Pour aboutir à cet émail « jaune de fer », je voulais en fait obtenir un « bleu de fer » (vous pouvez consulter l’article ici lien bleu de fer). J’ai effectué une recherche en triangle dans le diagramme 25 :
Je retiens l’échantillon 2ème ligne, premier à gauche (point rouge), pour effectuer une recherche autour d’un jaune de fer :
Je fais varier l’oxyde de fer :
En prenant l’échantillon le plus à droite, j’effectue une recherche avec la méthode de la croix :
Je sélectionne alors l’échantillon de gauche pour effectuer un essai sur une pièce plus importante :
En partant de l’échantillon de gauche, je tente de rajouter de la silice car l’émail est très coulant :
Les échantillons sont alors certes moins coulants mais plus vraiment exploitables, du fait que l’émail n’est plus fusible non plus.
Je teste aussi l’épaisseur de l’émail, et c’est, finalement, ce paramètre qui va résoudre les problèmes :
Nous nous apercevons que l’échantillon n° 2 ne coule pas et développe un joli jaune tressaillé.
Je réalise ensuite un test sur une plus grande pièce avec une préparation d’émail en plus grande quantité :
Le résultat obtenu me paraît intéressant, bien qu’il me reste à comprendre pourquoi le bleu et la cristallisation n’apparaissent pas partout ni lors de chaque essai. Je décide, comme pour le « bleu de fer », d’effectuer un nouvel essai avec tamisage et un autre sans tamisage, pour constater si ce paramètre peut avoir un effet :
Au vu du résultat obtenu, que l’on peut considérer comme identique sur les trois échantillons, je décide donc de refaire un test d’épaisseur :
(lien pour construire un petit outil pour mesurer l’épaisseur de l’émail)
L’essai est plus ou moins concluant. Nous remarquons que l’émail ne doit pas être posé épais, sinon c’est cata!